Grenoble, 1928… Depuis les années 20, comme dans toutes les grandes agglomérations, le parc automobile a pris une importance considérable. Les immeubles précédemment construits ne permettant plus d’y adjoindre de quoi accueillir de nouveaux véhicules, deux architectes grenoblois vont proposer d’édifier un vaste garage cellulaire hélicoïdal, au sein même d’un îlot d’immeubles de l’hyper centre-ville. La construction en béton armé est assise sur une base elliptique dont la partie centrale est un vaste puits autour duquel s’élève une rampe desservant 252 garages implantés sur quinze demi niveaux. L’originalité de l’édifice est d’être particulièrement discret. Quasi invisible depuis la rue, rien ne permet de supposer la présence d’un tel ouvrage à cet endroit, si ce n’est sa porte d’entrée. De style architectural Art Déco, le Garage Hélocoïdal de Grenoble a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques en 1989.